En 12 vers de pieds… de hobbit (par Thomas B., pour The Hobbit : La Désolation de Smaug)
Écoutez l’histoire d’une aventure,
D’une compagnie forgée par une quête
Mais où des peurs et des rancunes font tomber
L’immense citadelle de la volonté.
Treizes guerriers nains : le grand Thorin, Fili,
Kili, Bifur, Bofur, Bombur, Dori, Nori,
Ori, Oïn et Gloïn sans omettre
[le Gris Gandalf et Bilbo, le Hobbit.
Les quinze en chemin vers le royaume nain,
Ils devront fuir les malfaisantes pinces,
Cherchant à les arrêter, la mort à portée,
Traqués par de grosses araignées en dîner
Prisonniers des Haut Elfes impériaux,
La fuite amènera leur destinée,
Tandis qu’un sorcier chercha la source du mal.
Une course, échevelée, complexe à suivre,
Même pour le plus avisé des chroniqueurs.
La 3D en aura rendu plus d’un blême,
pour le second chapitre, clôt en trois heures.
Un ajout de deux intrigues passerelles,
freinera le premier fil lui-même.
C’est un fait, Jackson veut donc relier
L’autre trilogie qui donna tant à rêver,
Quitte à trop forcer, à être dans l’allant
et nous stopper au meilleur des moments,
La romance naissante entre Elfe et Nain,
N’est pas pour moi une si mauvaise chose,
Certaines différences donnent le Bien,
Stimulant l’espoir de jours plus roses.
Criez, hurlez, exhortez, gens puristes
Vous, les Gardiens d’un conservatisme,
Je comprends votre douleur et votre peur
mais n’oubliez pas votre pragmatisme.
Jackson offre une piqûre de bien-être,
De son casting british de qualité,
Nous quittons ces beaux paysages envolés,
Pour un sombre et terrifiant chapitre,
Adieu, clarté de la douce geste,
Le troisième chapitre sera plus grand
La fin du conte est un aller-retour,
Et nous faisons un point sur ce qui nous attend
La frustration est d’une gentillesse,
Tant pis si les spectateurs ne sont pas pour,
C’est un geste teinté de belle tendresse,
Les rêveurs ont, eux, encore de beaux jours