Plan Séquence : AVATAR 2 LA VOIE DE L’EAU / NOS FILMS PRÉFÉRÉS DE 2022
Il y a eu des films, des naissances de réalisateurs, réalisatrices, des émotions, des rencontres inoubliables. L’année 2022 cinéma fut riche et mouvementé.
Rappelez-vous, elle a commencé sous le prisme des masques et du pass sanitaire, pass qui n’a plus eu cours en mars dernier. Il y a eu des hauts et des bas niveau fréquentation. Des cinémas qui vivent toujours avec 30 % de fréquentation en moins. La faute au plateforme, la faute aux habitudes prises, la faute à l’inflation, la faute un peu à tout cela.Â
Mais le cinéma s’est relevé de plein d’épreuves à travers l’histoire, gageons qu’il se relève de ce coup dur qui lui empoisse la vie depuis plus de 2 ans maintenant.Â
Ici à Radio Campus Tours, et à Plan Séquence, on se rappellera de notre rentrée avec Jacques Gamblin, de notre rencontre avec Louis Garrel et notre entretien avec Costa Gavras.Â
Il y en a eu pour tous les goûts : de l’animation, du suspense, du fantastique, de l’horreur, de la comédie, du grand spectacle, de l’art et l’essai. Rappelons une évidence, le cinéma en salle n’a pas d’égal, les émotions sont décuplées, démultipliées.Â
Dans cette émission de Plan Séquence, nous reviendrons sur le film évènement de cette fin d’année : AVATAR 2 LA VOIE DE L’EAU, sur cette entreprise phénoménale de James Cameron puis, nous ferons la part belle à nos coups de coeur de l’année ! Ces films qui resteront pour nous de belles découvertes, de beaux instants, suspendus pour certains, ces moments hors du temps où dans la salle de cinéma nous avons rêvé, rigolé, pleuré, été émus, bouleversés.Â
Je voudrais dédier cette émission à l’actrice iranienne Taraneh Alidoosti, emprisonnée en Iran pour son engagement politique. La répression des cinéastes acteurs, actrices iraniennes est encore présentes plus de 3 mois après le soulèvement populaire. Le dernier film de Jafar Panahi, Aucun Ours est sorti en France, Leila et ses frères est l’un des plus grands films de cette année pour moi. Le cinéma est une arme pour montrer les luttes, capter l’horreur. En cette fin d’année 2022, qui a vu une fois de plus la planète s’embrasser dans une guerre sans fin, s’enflammer pour une coupe du monde en plein désert, n’oublions pas que le cinéma a permis de près, de loin de parler de ces évènements, d’échanger autour de la politique, des conflits.Â
S’il est divertissant, populaire, n’oublions pas que le cinéma peut être politique et ce n’est Jean Luc Godard, mort cette année qui aurait dit le contraire.
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