I LOVE MES CHEVEUX – la littérature grecque contemporaine (et pas que…) – avec Lucile Arnoux-Farnoux

Ce lundi 17 mars 2025, jour de la Saint-Patrick, nous recevions Lucile Arnoux-Farnoux pour parler de Grèce et des littératures grecques, car tout le monde parle de l’Irlande aujourd’hui et c’est pénible.

Lucile Arnoux-Farnoux, universitaire, spécialiste de littérature comparée, est aussi traductrice du grec moderne vers le français, avec à son actif une belle dizaine de romans, principalement contemporains mais pas que. Avec elle, nous avons parlé de nombreux auteurs et autrices qu’elle aide à faire connaître, et dont elle a traduit les romans.
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^{Sur ce visuel se cache un livre que n’a pas traduit notre invitée. Saurez-vous le débusquer ?}

Le mot du jour

Lucile Arnoux-Farnoux écrit à la fin de la préface de sa traduction de Mon île de Melpo Axioti : « Mon île est en effet à la fois l’œuvre qui dit le désir du retour, ce fameux nostos fondateur de la littérature grecque, depuis Homère, et celle qui célèbre le bonheur de l’écriture et de la création enfin retrouvées. » (Cambourakis, 2019, p. 10).

Alors, le nostos, qu’est-ce ? et pourquoi le laisser en grec dans le texte ?
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La playlist du jour

Shanti / Julien Jacob (2000) – c’est le générique de début, ça ne change pas

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Welcome to Greece / Kostis Maraveyas (2009) — « réjouissante auto-dérision plurilingue »

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Alexandra Leaving / Leonard Cohen (2001)   — La chanson est la réécriture d’un poème de Constantin Cavafis, “Antoine abandonné par son dieu”, lui-même inspiré par une anecdote de Plutarque sur Marc-Antoine, extraite des Vies parallèles, et que Shakespeare a aussi reprise dans Antoine et Cléopâtre.

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To moro mou (Baby Wants Kisses) / Annabouboula (1992) — Annabouboula (en grec : remue-ménage, désordre) est un groupe new yorkais greco-américain des années 1980-1990, qui reprend des chansons populaires ou traditionnelles, avec des arrangements modernes autour de la chanteuse Anna Païdoussi.
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Le livre du jour

Extrait, lu en bilingue par Lucile Arnoux-Farnoux (grec) et Guillaume Cingal (français), de « Ikiru » de Minos Efstathiadis, in Fragments : nouvelles et récits de Grèce. Buchet-Chastel, 2019.

Sources citées dans l’émission (& prolongements)

« La littérature est l’art du déguisement par excellence » Interview avec Rhéa Galanaki. Grèce Hebdo, 2016.

Lucile Arnoux-Farnoux: “Ma vie est indissolublement liée à la Grèce”. Grèce Hebdo, 2022.

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Traductions de Lucile Arnoux-Farnoux (sélection)

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AXIOTI, Melpo. Mon île. Cambourakis, 2019.

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EFSTATHIADIS, Minos. Le plongeur. Actes Sud, 2020.

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———- . Le couteau des sables. Actes Sud, 2023.

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GALANAKI, Rhéa. La vie d’Ismaïl Férik pacha : spina del cuore. 1e éd. 1991. Cambourakis, 2019.

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GIANNAKOUDAKIS, Lefteris. Ombre. Cambourakis, 2022.

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MOUTZAN-MARTINENGOU, Elizavet. Autobiographie : mémoires d’une recluse. Cambourakis, 2023.

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THEOTOKIS, Constantin. L’honneur et l’argent. Cambourakis, 2015.

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VALTINOS, Thanassis. Le dernier Varlamis. Fario, 2015.

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^{(Astuce : découvrez, en écoutant l’émission, pourquoi certains titres sont en gras.)}

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